mercredi 31 mars 2010

SPORT BOULES PASSION : Patrick LIPRANDI entraineur, joueur, passionné (1/3)

Chaque décennie a connu dans le département des Alpes Maritimes un club phare qui a joué les premiers rôles dans le championnat des clubs sportifs. Il y a eu les Aiglons Niçois, l’OGC Nice en Nationale 2, Sport et Gaité et le Stade Niçois en Nationale 3. C’est aujourd’hui Saint Laurent du Var qui est sous le feu des projecteurs, avec un excellent parcours en Nationale 3, qui pourrait les conduire au soir du 10 avril en Nationale 2 et à participer à une nouvelle finale du championnat de France des Clubs Sportifs.

S’engager en club sportif pour une association, c’est créer une dynamique auprès des licenciés. Cette compétition génère un esprit de corps entre joueurs, dirigeants et supporters du club et cette année, emmené par son Président Charles VERRECHIA, Saint Laurent du Var est en passe de réussir cette osmose.

Un homme est peut être le symbole de cette osmose : Patrick LIPRANDI est un passionné de la boule en général et du Sport Boules en particulier. L’entraineur joueur des laurentins a accepté de revenir pour Culture Sport Boules sur son parcours personnel et sur celui de son équipe.

Patrick LIPRANDI a commencé à jouer à la pétanque dès son plus jeune âge et a continué à pratiquer cette discipline jusqu’en 2005. Il a joué au plus haut niveau pendant une quinzaine d’années avec à son actif quatre qualifications (trois au niveau département et une à un niveau ligue) à différents championnats de France. Il a également gagné quelques concours nationaux (l’équivalent de Grands Prix dans le Sport Boules) avec comme point d’orgue l’International de CANNES, concours qui regroupe tout le « gratin mondial », sachant que ce type de concours n’étaient pas limités en inscriptions qui pouvaient dépasser très souvent 300 équipes !!

Il s’est également investi en pétanque dans l’encadrement des jeunes et c’est dans ce domaine qu’il a connu ses plus belles satisfactions : il a obtenu en temps que coach plusieurs titres dans les niveaux départemental et régional. Certains de ces jeunes sont devenus par la suite champions et vice champions de France, champions d’Europe et ont été sélectionnés en équipe de France. Mais sa plus belle satisfaction, celle qui dépasse les autres, aura été une une jeune fille qu’il a connu et formé depuis le 1er jour où elle a envoyé une boule "sur main" jusqu'au jour où elle s'est retrouvée en équipe de France après avoir été championne départementale sénior en étant encore junior surclassée.

Jeune, il a eu la possibilité d’essayer la « lyonnaise » car il a partagé les bancs de classe avec Philippe CHOISY et connaissais Bernard GARCIA, tous deux étant de très bons joueurs et mordus de ce sport. Chacun a voulu faire essayer à l’autre la pétanque et la lyonnaise mais cela ne s’est jamais fait. Jusqu’en 2005 où il quitte la pétanque, discipline pour laquelle, on l’aura compris, il a connu et conserve au fond de lui une passion profonde, pour le Sport Boules.

dimanche 28 mars 2010

SPORT BOULES PASSION : Gérard PELLET exemple à suivre (3/3)


CSB : Où penses-tu trouver de nouvelles sources de motivation ?
GP : Pour moi rien  n’a change . avec Jean Michel FERRE  un super gars (cadre technique dans l’Isère ) et entraineur depuis deux saisons à mes côtés, nous parlons le même langage et avons les mêmes objectifs, à savoir la formation et la progression des jeunes sans les démolir. On le prouve  sur le terrain car nous   avons le 1er tour en club le plus jeune de France ( 17 ans, 18, 19, 19, 23, 24 ) et 4 joueurs de l’équipe nationale qui porte mon nom ont moins de 25 ans .  

CSB : Si tu devais choisir trois mots, l'un commençant par C, l'un par S, l'un par B pour décrire ou illustrer notre sport?
GP :   C comme CONVIVIALITE
          S  comme SERIEUX         
          B comme BONHEUR

CSB : Quelle question aurais-tu aimé que je te pose et quelle réponse y aurais tu apporté ?
GP : Nous sortons des JO d’hiver et j’aurai voulu que tu me demandes si un jour on pourrait  être discipline olympique. Je t’aurai repondu que j’attends cela depuis longtemps car ce serait merveilleux pour notre sport et tres encourageant pour l’avenir…car en termes d’images et d’audience on est trop à la  « ramasse". Heureusement que des gens comme toi s’investissent.
Et pour terminer, j’aurai voulu que tu m’interroges, non pas sur mon avenir mais sur celui de la Rhodanienne car le secteur (15 sociétés) que nous représentons n’a plus les moyens financiers de poursuivre l’aventure malgré de très bons  résultats sportifs.
Alors verra t’on un jour ce groupe de copains jouer en élite 1 en club sportif et dans le super 16 en traditionnel ?…
Dans tous les cas, la réponse de nos dirigeants sera accueillie avec beaucoup d'émotion tellement ce groupe est soudé et pour l’instant pas prêt à arrêter l’aventure. Nous croisons les doigts car une séparation  ne serait pas facile  à vivre.

vendredi 26 mars 2010

SPORT BOULES PASSION : Gérard PELLET exemple à suivre (2/3)

Culture Sport Boules : Comment en es tu arrivé à t'occuper de formation de jeunes ? 
Gérard PELLET : tout naturellement car j’adore la jeunesse et j’adore organiser : c’est pourquoi je trouvais  les rencontres en CFB  super avec cette ambiance "vestiaires" en plus des choix tactiques qu’il fallait operer tout au long de la compétition .



CSB : As tu suivi un cursus de formation particulier ?
GP : Non , rien de particulier : passage du brevet de formateur 1er degré en 2000 suivi du         2ème degré  en 2001

CSB : Wael LABIDI et Pierre PONTONNIER ont décroché chacun une médaille d’or lors du dernier mondial à NICE.  Quel est ton avis sur ces deux joueurs ?
GP : Pour moi , ce sont 2 garçons très attachants voire timides, sérieux et travailleurs pour arriver aux résultats que l’on connait .

CSB : Quelles ont été pour toi les autres images fortes de cette manifestation ?
GP : Hormis les victoires françaises, la 1ère médaille d’or pour le Monténégro avec PETKOVIC en combiné, la puissance de BRNIC  le croate en sportif , les 2 argentins (sans boules racleuses ) que j’avais envie d’aider dans ce contexte international et enfin très heureux pour WAEL,  délaissé par la Tunisie au dernier moment mais avec les conseils de son entraineur et devant ses supporters, sa victoire est encore plus belle .      

CSB : Un titre mondial est sûrement l’objectif ultime qu’un entraineur peut avoir. Sur quel projet allez-vous rebondir ?
GP : Bien sûr que ce  titre mondial glané par PIERRE en relais et surtout celui remporté en doubles à ZAGREB l'année dernière avec son equipier de club maxime DIANA resteront à jamais gravés dans ma mémoire mais personnellement, je n’y suis pour rien dans leur preparation physique. 
Je ne me considère pas du tout comme un entraineur  qui forme des athletes mais comme un manager général qui met tout à disposition pour que les gamins se sentent bien et jouent dans les meilleures conditions possibles. J’essaye de  leur apporter tactiquement et techniquement  ce que j’ai appris sur le terrain aux côtés des plus grands joueurs français.
Donc pas de lassitude et toujours beaucoup de challenges à relever avec tout d’abord ce titre de champion de France des clubs avec la rhodanienne à essayer de conserver en N  1.



mercredi 24 mars 2010

SPORT BOULES PASSION : Gérard PELLET exemple à suivre (1/3)


Les billets précédents étaient un hommage à tous qui, aux quatre coins de la France, font vivre le Sport Boules et cherchent à transmettre leur savoir et leur expérience aux autres. Parce que pour eux, SPORT BOULES rime avec PASSION.
Si un bouliste devait représenter cet état d'esprit et cette culture du don aux autres, il s'agit de Gérard PELLET. Joueur de haut niveau, il consacre également de son temps à la formation des jeunes et est à l'origine de l'émergence de Pierre PONTONNIER, que l'on peut considérer comme le meilleur joueur de sa génération (voir l'interview qu'il avait consacré à Culture Sport Boules avec Frédéric MARSENS).
Gérard PELLET, avec grande gentillesse, a accepté de revenir sur son parcours qui l'a amené au Sport Boules et à répondre à quelques questions pour Culture Sport Boules (ce dont je le remercie grandement).

Il est né en ISERE (38 ) le 8 juin 1955. Ses grands parents, puis ensuite ses parents, ont tenus un petit café de campagne avec un clos de boules attenant, c’est pourquoi il a connu tout gamin la boule lyonnaise.
Mais sa passion pour le foot est bien plus forte car il joue avec l'équipe du village et avec ses potes de sortie du samedi soir. Il est vrai qu'à l'époque, les CFB  et les clubs sportifs n’existaient pas et l’ambiance du foot était pour lui formidable …
Il joue au foot jusqu'en 1980, date à laquelle on lui fait prendre conscience qu'il peut reussir dans le monde bouliste en le faisant participer à un stage national au CREPS  de MACON .
Bonne pioche car en 1981,  il représente la France au BOL D’OR à CASABLANCA (MAROC) aux côtés de Michel PIERRE (TOULOUSE) et d’un certain Pierrot SAN MARTIN  (MARSEILLE), joueur complet de l'époque.
Depuis ce jour, il pratique le haut niveau avec toujours le souci de se faire plaisir et d’aider les autres donc pas question de rejoindre un club uniquement pour l'argent. Il a toujours mis en avant la convivialité dans ses choix. C’est pourquoi en 30 ans de carrière, il n'a porté les couleurs de seulement 6 clubs : l’ASCUL LYON   (équipe LAPIERRE), VALENCIN (équipe FAURE) , VOIRON  (équipe BROCHIER), MONTELIMAR (équipe NOHARET), GRENOBLE EYBENS (équipe JACQUEMIER) et depuis 6 ans LA RHODANIENNE où il essaye d’apporter son expérience et surtout d’encadrer les jeunes pour qu’ils gravissent progressivement les echelons sans se brûler les ailes avant d ‘intégrer un club de l’elite ou une equipe du super 16 ….(et pourquoi pas ensemble !!).

jeudi 11 mars 2010

FABLE : L ARBRE DE LA FORMATION (4/4)

Moralité

La mission de cette fable n’était pas de vous faire sourire mais de vous faire réfléchir. Espérons qu’elle aura atteint son but.

Ce qui se passe aujourd’hui des jeunes (baisse des licences) est en train d’arriver au niveau des seniors. Si chacun ne se sent pas concerné par ce sujet du renouvellement de nos effectifs, par la formation et la découverte de notre discipline aussi bien auprès des jeunes que des adultes, nous n’aurons plus de licenciés à nos vieux jours pour pouvoir trouver des oppositions pour faire une partie de boules.

Le savoir faire s’acquière par la formation que peut dispenser la direction technique nationale et par l’expérience qui sera acquise par la pratique du terrain.

Alors, peut être, certains d’entre vous se rappelleront cette fable et se diront : si j’avais su, j’aurais du y consacrer effectivement un peu de mon temps (une demi-journée, de manière régulière, suffit à obtenir des résultats parfois extraordinaires).

Nous avons souhaité dédier cette fable à Georges GIOMBINI, notre ami qui nous a mis le pied à l’étrier et ainsi permis de connaître ses fabuleux moments.

Jean Claude CHATEAUZEL
Christophe CAMPIGLIA

mardi 9 mars 2010

FABLE : L ARBRE DE LA FORMATION (3/4)

Qui cache la Fôret

Beaucoup purent se réjouirent des fruits données cette année par l’Arbre de la formation. Mais avaient-ils conscience que pour en arriver là, il lui avait fallu des racines solides, à défaut d’être nombreuses, et que ces racines n’avaient pas réussies à se multiplier au cours des dernières années précédentes, malgré les appels annuels lors des précédentes assemblées générales aux différents clubs ?

Ainsi, la situation devient inévitablement difficile, et les fruits commencèrent à se faire plus rares. Les chiffres des participants des premiers regroupements de la saison 2009/10 furent un choc : 6 joueurs de -18, 12 joueurs de -15 ans en moyenne pour le département.

La greffe de la branche monégasque, par une convention Fédération Française / Fédération Monégasque, si elle fut difficile à prendre au début, était assimilée aujourd’hui, et le centre de formation de Monaco faisait désormais complètement parti du paysage départemental.

Et elle masquait la triste réalité : hors Monaco, 3 licenciés -15 présents régulièrement sur les regroupements, 2 en plus de manière épisodiques, 6 licenciés -18.

La présence de 2 -15 varois, associé à l’intégration des -13 sur les regroupements, continuaient à donner un peu de relief à ces rassemblements. Mais le constat était sans appel.

L’Arbre, qui avait donné de si beaux fruits au cours de l’année 2009, était bel et bien en train de dépérir au début de cette année 2010.

dimanche 7 mars 2010

FABLE : L ARBRE DE LA FORMATION (2/4)

L’arbre savait également que les bonnes moissons ne concernaient pas que les performances individuelles, que le collectif pouvait également entrer en ligne de compte.

Les collines Nord de Nice, profitant d’une exposition permanente au bleu clair de la méditérrannée, avaient développé une branche solide, sur laquelle de jolis fruits avaient déjà muri par le passé. Le 24 juillet 2009, Timothée BERGAGLIA, Mattieu LOPEZ, Jordan RUGARI et Alexandre LEGRAND, formé à Sport et Gaité par Jean Luc et Jérôme TRAPANI, emportaient un troisième titre de vice champion de France en formule moderne -18, en ne s’inclinant qu’en finale à ROCHEFORT.

Trois titres de vice champions de France et un podium de France. Certains auraient pu croire que la généreuse récolte se serait arrêtée là. Mais l’arbre n’avait pas fini d’offrir, servant le meilleur des ses rendements dans les jours puis semaines qui suivirent.

Ainsi, dans la foulée du titre obtenu le vendredi 24 juillet, Matthieu LOPEZ et Jordan RUGARI devenait le dimanche 26 juillet champions de France en double -18, concluant d’un titre national la formidable cueillette démarrée au printemps et poursuivie en été.

L’été indien n’arrive pas que dans les chansons. Le comité départemental des Alpes Maritimes avait permis aux amoureux de la discipline de découvrir les meilleurs fruits des cinq continents, en organisant le championnat du monde jeunes -18 et -23. Par les joueurs, un avait grandi et appris à NICE tout en concourant pour un pays voisin, de l’autre côté de la Méditerranée. Waël LAABIDI gouta et fit découvrir à tous ses supporteurs la plus belle saveur qu’il puisse exister dans le sport, celle d’un titre de champion du monde (en tir de précision -18) et le prestige d’une médaille en or.


vendredi 5 mars 2010

FABLE : L ARBRE DE LA FORMATION (1/4)

Voici le compte rendu de la commission jeunes qui a été présenté lors de l'assemblée générale 09 des Alpes Maritimes :

"A Georges GIOMBINI,

A Jean-Luc TRAPANI,

L’Arbre

Il était une fois….

A l’extrémité sud est de la France, là où les terres côtoient les rivages de la mer bleue, où les frontières sont bercées de sonorités italiennes, où les montagnes parfois enneigées veillent sur les plaines ensoleillées,

Un arbre, enraciné depuis de longues décennies, qui avait déjà donné à la communauté de beaux fruits.

Cet arbre n’était la propriété de personne. Cependant, il s’embellissait avec l’aide de ceux qui souhaitaient le voir prospérer, il renforçait ses racines au travers des bonnes volontés qui en prenaient soin.

C’était l’arbre de la formation.

Au cours de l’année 2009, cet arbre allait sûrement donner ses plus beaux fruits, ou tout au moins une récolte exceptionnelle.

Cela commença au milieu du printemps, en mai 2009. La branche issue des collines Est de Nice, arrosées par les derniers rayons du soleil couchant, s’était fortement développée au cours des années précédentes. Au France Tirs, à MARTIGUES, Waël LABIDI, formé à l’Amicale Bouliste Quartier Pasteur par Jean Claude CHATEAUZEL, décrocha un podium en finale du tir de précision -18 ans, finissant troisième du championnat de France de l’épreuve.

Les bonnes surprises se poursuivirent au cours de l’été. Les fortes chaleurs du mois de juillet 2009 n’avaient pas émoussé les capacités de l’arbre.

Irrigué par les eaux de la Cagne, l’arbre avait développé il y a cinq ans une ramification du côté de la rive droite du Var, dont les fruits allaient commencer à pousser au plein cœur de l’été. Au championnat de France de Combiné, à DARDILLY, Gaëlle CHOISY, formée à l’Union Sportive de Cagnes sur Mer par Christophe CAMPIGLIA, s’inclinant en finale du championnat de France F-15, décrochant un titre de vice championne de France.

Dans ce même championnat, Waël LABIDI (toujours) accédait également à la finale du championnat de France de combiné en catégorie -18, pour s’incliner également à la dernière marche et apporter à la communauté un second titre de vice champion de France.


mardi 2 mars 2010

LE RETOUR DU CLUB DES SIX !

La section Alpes Maritimes du club des six, dont la création officielle remonte au 30 octobre 2009 (voir billet consacré), est heureux de vous annoncer qu'il s'est étoffé de deux nouveaux adhérents ce dernier week-end.

En effet, Maxime TINACCI et Patrick LIPRANDI ont connu l'expérience d'encaisser six points dans une mène en double dans le cadre du 16D organisé ce dimanche par l'association BON VOYAGE (face à Jordan et Louis RUGARI).

Ainsi, après Patrick FORESTIER et Waël LAABIDI (qui étaient revenus avec beaucoup d'humour sur le déroulé de leur adhésion dans l'interview croisée qu'ils avaient consacré à CULTURE SPORT BOULES), Fréderic(s) FARRUGIA et RICHARD, Pierre CHANVILLARD et François CACIOLI, les deux laurentins sont les nouveaux adhérents de ce sympathique club (qui n'a pas d'autres vocation que celui de faire sourire).